Une vision systémique de nos services numériques
En choisissant la méthode ACV pour notre bilan environnemental, nous souhaitions avoir une approche globale de nos services numériques, en ne se limitant pas exclusivement aux choix techniques et à la production de nos services de communication numérique. Au contraire, il nous semblait intéressant de prendre également en considération la phase de diffusion / usages, axe fort de notre métier de communicant où se catalyse un de nos enjeux principaux : concilier des enjeux d'audience avec des enjeux de frugalité environnementale. Enfin, la notion de fin de vie, clairement nommée dans la méthodologie ACV, nous a rappelé à quel point cette phase était rarement prise en compte dans un projet numérique. Peu d'entre eux intègrent cette étape qui peut s'avérer impactante d'un point de vue environnemental. Combien de sites gravitent aujourd'hui dans la webosphère sans qu'ils n'aient plus aucune utilité ?
Il n'y a pas que l'empreinte carbone ....
Même si l'empreinte carbone reste un indicateur de référence lorsqu'on évoque la sobriété numérique des services numériques, il est loin d'être le seul !
L'extractivisme engendré par la production d'objets numériques, la quantité d'eau nécessaire pour refroidir les data center, les milliers de kilomètres de câbles indispensables au réseau nous obligent également à nous interroger sur l'épuisement des ressources naturelles, l'ecotoxicité de l'eau et l'émission de particules fines (pour ne citer qu'eux). En nous basant sur cette analyse multicritères, nous souhaitons prendre en considération toutes ces limites planétaires.